Intelligence collective et Web 2.0

Je viens de visionner les différentes vidéos du Barcamp de Lille qui s’est tenu le 24 mai dernier et voici mes réactions à l’une d’entre elles, celle de Bertrand Duperrin sur « Intelligence Collective et Enterprise 2.0 » que j’ai particulièrement appréciée.
80% de la connaissance d’une entreprise est informelle
C’est un rappel qui est fait lors de cette conférence. Avant d’aller chercher toute cette masse enfouie, que fait-on, dans le parcours de formation des étudiants, pour structurer les 20% de base. Un premier point est de sensibiliser les étudiants à la gestion de documents aussi bien relativement au format des documents types (il existe des règles pour écrire un plan de tests, un code source ou sa documentation) qu’à la gestion de version de tous ces documents.
Pour répondre au premier aspect, je vais essayer de contacter des professionnels pour avoir des canevas de documents professionnels pour les présenter aux étudiants et les utiliser avec eux. Pour ce qui est de la gestion de version, nous comptons mettre en place un TP pour les sensibiliser à cette problématique et voir l’intérêt de pouvoir repartir d’une version antérieure. Nous comptons pour cela utiliser Subversion et peut-être voir aussi l’utilisation de Visual SourceSafe (en lien avec l’outil de développement utilisé au lycée).

Ceux que ça intéresse ne sont pas toujours les mêmes que ceux qui y trouvent un intérêt
C’est ce que dit B. Duperrin quand il parle de la constitution des équipes de travail collaboratif. En effet, les personnes intéressées par la recherche sur un sujet ne sont pas forcément les mêmes que celles qui ont intérêt à ce que cette recherche avance. il précise aussi l’on ne peut pas être sûr de constituer les bonnes équipes, il faut laisser au plus grand nombre la possibilité de s’insérer dans tel ou tel groupe. Ces deux idées m’ont bien intéressées puisque j’avais l’intention de faire travailler nos étudiants en petit groupe pour monter des dossiers documentaires entre septembre et décembre sur des sujets liés aux thèmes de projets développés à partir de janvier. Cela m’a amené 2 réflexions :
– Ne pas constituer de groupe strict sur les différents sujets mais plutôt définir des animateurs de sujets, et donner à toute la classe la responsabilité de son avancement.
– Ne pas considérer que les animateurs d’un sujet vont obligatoirement travailler sur le projet technique correspondant à partir de janvier.
Pour l’instant, je ne sais pas quelle solution technologique adopter (blog, wiki, document partagé, …).
L’outil blog me plaît beaucoup, car il est facile à suivre avec son fil RSS et qu’il permet une définition des responsabilités comme présenté ici par J.P. Moiraud, mais je ne suis pas sûr qu’il s’adapte bien à toutes les problématiques.

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