Depuis le début de ce blog, plusieurs projets ont été menés dans des directions diverses : projet informatique géodistribué, réalisation d’un wiki, blogs de veille. Il me semble important de faire le point sur la structuration générale de ma démarche et de mettre en perspective ces différents projets.
Le fruit de ma réflexion se présente sous forme d’une carte des bonnes pratiques, présentée ci-dessous :

cartes des bonnes pratiques
Cette carte recense des bonnes pratiques qu’il est intéressant de
√ présenter,
√ proposer,
√ imposer (à chacun de voir quelle case il coche …)
à nos étudiants. Elle n’est sûrement pas exhaustive et peut être enrichie de toutes vos idées.
1 – Les bonnes pratiques en informatique
La partie haute est bien sûre très orientée informatique, mais c’est un peu normal, c’est la matière que j’enseigne. L’objectif est de mettre en relief des habitudes que les étudiants doivent prendre au cours des 2 ans de la formation de BTS pour pouvoir s’intégrer facilement dans une équipe professionnelles.
Les bonnes pratiques individuelles correspondent à la compétence C5.7 : Mettre en oeuvre un environnement de programmation du référentiel du BTS IRIS.
Les bonnes pratiques collectives sont relatives à la gestion de projet et à l’organisation du travail en équipe. Elles correspondent à la capacité C2 : ORGANISER du même référentiel.
2 – Les bonnes pratiques en formation
Clairement, il est indispensable que nos étudiants sachent apprendre par eux-mêmes, découvrir des nouveautés en autonomie, rechercher des informations ou des exemples sur un domaine donné. De même, il est important qu’ils sachent structurer leurs connaissances et évaluer leur niveau de maîtrise d’un domaine (la taxonomie présentée ici est adaptée à de l’autoformation en codage informatique ou configuration de service ou matériel. Libre à chacun de choisir sa taxonomie adaptée au domaine enseigné).
Enfin, nos étudiants doivent aussi apprendre à partager leur savoir, leurs expériences, leurs découvertes. Ces pratiques permettent d’être, en équipe, beaucoup plus productif. Il faut encore accepter les remarques des autres et voir chacun comme un partenaire et non pas un concurrent.
Une fois la carte réalisée, j’ai repensé à quelques interventions lors de TICE 2008 où certains étaient adeptes du « Apprendre à apprendre » et d’autres du « Apprendre à partager ». A mon avis, il est indispensable que les futurs professionnels soient formés dans ces deux directions en parallèle : loin d’être opposées, elles se complètent et s’enrichissent…
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