TICE 2010 : c’était bien !

Voilà, c’est fini ! et c’était bien !

Voici quand même la présentation et le texte de notre intervention à cette conférence …

Bonne lecture !

Pédagogie par projet : un premier retour d’expérience

Cela fait quelques temps que nous travaillons à partir de mini-projets avec nos étudiants de BTS IRIS, il me paraît intéressant de faire un retour sur un de ces projets (le dernier, en l’occurrence) qui portait sur « réseaux : services & infrastructure ». Il s’est déroulé sur 2 semaines ce qui correspond à 38 heures au total.

1 – Les objectifs visés

Le but  est donc de créer une situation d’apprentissage à partir d’un projet,  support de découvertes et d’apprentissages pour les étudiants. Les compétences visées (définies par le référentiel de la formation) durant cette période étaient :

– rechercher des informations adaptées aux interlocuteurs
– travailler en équipe
– prévenir les risques d’échec dans la mise en œuvre d’une solution au cours d’un projet
– déployer une application Client/Serveur sur 2 machines hétérogènes
– installer des services techniques internet

2 – L’organisation

Pour travailler tout cela, nous avons défini 2 architectures types (qui sont critiquable)  dont l »une est présentée ci-dessous :

 

architecture réseau avec sites distants

 

l’autre architecture regroupe toutes les machines sur un même site et utilise un switch de niveau 3 pour définir les groupes de machines.

Le travail a alors été découpé en 12 tâches, chacune impartie à un binôme. Ces tâches correspondaient à 2 activités principales :

– configuration de services : serveur SVN, serveur FTP, serveur Web, Active Directory, DNS, DHCP, serveur Samba, serveur Nagios,
– configuration de l’infrastructure : routeurs, switch, firewall (2 solutions étaient proposées).

Nous avons proposé aux étudiants d’utiliser un journal de bord (comme proposé en stage par certains tuteurs) pour archiver au jour le jour les manipulations effectuées, les découvertes, …

3 – l’évaluation

Pour ce qui est de l’évaluation, nous avons demandé aux étudiants de rédiger :

– une fiche de synthèse par binôme présentant leur travail à partir du cahier des charges (la configuration réalisée) et l’aspect théorique du service ou matériel étudié.
– une fiche personnelle d’analyse du travail et des apprentissages réalisés : qu’est-ce que j’ai appris sur le sujet et sur mes méthodes de travail ?

La grille d’évaluation de ce travail était planifiée comme suit (cette grille a été définie avec les étudiants comme proposé par Amaury Daele) :

  • respect du cahier des charges :
    • 6 points si tout est validé
    • 4 pts si les bases sont correctes
  • travail en équipe :
    • 6 pts si le travail de l’équipe s’intègre avec 2 autres équipes,
    • 4 pts si les bases sont correctes
  • rédaction de documents professionnels (fiche de synthèse)
    • 4 pts si c’est clair et complet
    • 3 pts s’il manque quelques informations
  • analyse personnelle du travail
    • 3 pts si l’analyse est pertinente
    • 2 pts si l’analyse existe
  • bonne humeur : 1 pt

Pour pimenter un peu le travail, il est prévu que les étudiants fassent une présentation orale de la fiche de synthèse en janvier : l’objectif n’est pas de les ‘planter’ mais de voir avec eux comment documenter un travail pour pouvoir le reprendre après un certain temps.

4 – Maintenant que les étudiants se sont bien creusés la tête, où en est-on ?

-Les étudiants se sont bien impliqués dans ce travail et ont travaillé sérieusement dans l’ensemble.
– Quelques services tournent convenablement (DHCP, FTP, Web, AD) et l’infrastructure est à peu près convenablement configurée (routage statique, VLAN fonctionnels, firewall avec DMZ fonctionnel, seul le firewall basé sur Iptables n’est pas fonctionnel).
– Les fiches de synthèses sont presque toutes réalisées. La présentation théorique est parfois très intéressante, la présentation de la réalisation laisse à désiré (très superficielle, inexploitable, très peu d’informations précises).
– Les étudiants n’ont pas pris la peine de rédiger une fiche d’analyse personnelle.
– La grille d’évaluation n’est pas assez précise dans la définition de la qualité d’un critère.

5 – Et que pouvons-nous en tirer ?

Cette démarche par projet est motivante et suscite le travail des étudiants. Il apparaît qu’ils ont toujours du mal à restituer leur travail et à analyser ce qu’ils ont appris. L’utilisation du journal de bord n’est pas bien maîtrisée, ce qui ne facilite pas la production finale attendue.

Il me semble qu’ils ont spécialement du mal à analyser leurs pratiques et leurs démarches. Il faut sans doute plus insister sur cette phase en prenant le temps de faire des synthèses collectives (portant sur les méthodes et les contenus) afin de les initier à cette pratique et de leur donner des pistes pour leur réflexion personnelle.  J’ai l’impression que nos étudiants cantonnent l’école à une institution où l’on apprend des savoirs et savoirs-faire métier beaucoup plus que de méthodes de travail génériques (compétences transversales, learning outcomes, …). Ils ont du mal à passer de ‘apprendre’ à ‘apprendre à apprendre’. J’ai l’impression de buter sur la maturité des étudiants mais peut-être suis-je trop ambitieux ? N’hésitez pas à donner votre point de vue …

PS : pour les amateurs, voici les documents élaborés pour cette quinzaine : fiche de TP, cahier des charges, grille d’évaluation, architecture sur un seul site, architecture sur sites distants.

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Quelques lectures sur le tutorat …

Après quelques lectures sur la motivation …, voici une nouvelle série de lectures sur un thème à la mode : le tutorat. Les articles lus sont les suivants :

Proposition d’un modèle de tutorat pour la conception de dispositifs d’accompagnement en formation en ligne de Patricia Gounon, Pascal Leroux et Xavier Dubourg – 2004

L’e-tutorat de Michel Lisowski – 2009

Les mémos de l’IPM : quels rôles pour les tuteurs ? collectif de l’IPM – 2006

Ces articles présentent la position du tutorant dans une formation et les interactions qu’il peut entretenir avec les tutorés. Il est précisé que le tutorant peut être un tuteur, un pair ou un dispositif informatique alors que le tutoré peut être un groupe complet d’apprenants, un sous-groupe ou un apprenant seul.

Le premier article s’attache a définir les différentes caractéristiques d’une relation tutorale (tutorant-tutoré) et ressort :

– le contenu : utilisation (des outils, du parcours, …), compréhension (savoirs  du domaine, consignes, …), méthodologie, motivation,
– la modalité : proactif ou réactif,
– la temporalité : synchrone/asynchrone, pérenne/non pérenne (persistance de l’information ou non durant la formation).

Les annexes de cet articles présentent la caractérisation d’outils utilisables par un tuteur (forum, messagerie, chat, aide réactive et carnet de route) ainsi que la présentation des « recommandations du tueur » pour un parcours de formation.

Le deuxième article aborde pour sa part les différentes « maisons » de la FOAD : autoformation, formation à distance, tutorat en ligne, travail collaboratif et communauté de pratique, chacune reposant sur différents piliers. Pour ce qui est du tutorat, il en présente les 4 piliers  :
– encourager l’autoformation,
– personnaliser l’accompagnement,
– favoriser les collaborations,
– maîtriser les TICE.

Michel Lisowski présente ici un graphique éloquent sur la différence de point de vue sur la fonction tutorale entre les tuteurs et les apprenants (les points étudiés sont : cognition, socialisation, organisation, technologie, évaluation, métacognition)  Il en ressort qu’excepté  pour la cognition et la technologie, les attentes des apprenants et des tuteurs  ont  des niveaux d’importance opposés.

Le dernier article pour sa part définit la position du tuteur en fonction de la tâche de l’étudiant et définit 2 facettes :

  • soutien aux apprentissages disciplinaires où son rôle est de :
    • conduire
    • questionner
    • faciliter
    • diagnostiquer
  • soutien aux apprentissages transversaux sur 2 aspects :
    • la démarche d’apprentissage
    • les interactions sociales

Ces articles sont, à mes yeux, très complémentaires car ils présentent plusieurs facettes du même rôle et s’éclairent mutuellement.

Bonne lecture …

PS : Merci à J.Rodet et son blog de t@d qui nourrit la réflexion sur ce sujet et m’a aiguillé vers les deux premiers textes présentés ici.

Intervention à la conférence S-Team

Voici ci-dessous le diaporama support pour mon intervention lors de la journée jeunes recherches de la conférence S-Team.

Et voici l’article proposé en rapport avec cette présentation…

Prodagéo aux journées S-Team à Grenoble

Lors des prochaines journées S-Team qui auront lieu à Grenoble du 20 au 22 octobre 2009, j’aurai l’occasion de présenter la collaboration enseignante nécessaire pour les projets Prodagéo ainsi que les fruits que cela porte. Les journées S-TEAM 2009 constituent le lancement pour la France du projet européen S-TEAM qui implique quinze pays durant trois ans. Le volet français du projet vise 2 objectifs :

– Utiliser la collaboration enseignante comme moyen de promouvoir l’accès à la culture scientifique, l’équité et la considération de la diversité des élèves en classe de sciences.
– Partir des résultats des recherches actuelles sur la collaboration enseignante afin d’assurer l’implantation des stratégies d’enseignement visées par le projet S-TEAM.

Le texte et la présentation de l’intervention sont ici

patron de scénario pédagogique pour Prodagéo

A la suite des conclusions tirées du projet réalisé entre les étudiants de BTS IRIS et de l’IUT Info-Com (1, 2), je me suis mis en tête de refondre la grille du scénario. L’idée qui m’animait était que le scénario d’origine était trop centré sur l’outil BLOG par rapport au fonctionnement général du projet : un outil doit répondre à un besoin et non pas limiter un fonctionnement. Il fallait donc mettre en place un document qui permette de synthétiser tous les aspects du projet pour pouvoir, in fine, répondre à 2 questions :

  • Comment évaluer le travail des étudiants au cours du projet ?
  • Quels outils sont nécessaires pour le bon déroulement du projet ?

Le document se découpe en 7 parties :

    1. présentation générale du projet,
    2. les acteurs,
    3. l’approche pédagogique,
    4. le déroulement du projet,
    5. le suivi par les enseignants,
    6. l’évaluation,
    7. l’instrumentation.

      Les points 2, 3 et 4 correspondent au scénario d’apprentissage tandis que les points 5 et 6 correspondent au scénario d’encadrement.

      Cette grille servira de base pour les prochains projets réalisés lors de l’année 2009-2010. N’hésitez pas à la parcourir, l’utiliser et la critiquer : elle est là pour ça …

      Accéder à la grille du scénario pédagogique.

      Synthèse de la veille collaborative (suite)

      Nous venons de nous rencontrer entre enseignants des 2 formations concernés (BTS IRIS et IUT GIDO) et avons essayé de faire un bilan de ce projet. Tout d’abord le résultat global est plutôt positif :

      • C’est un exercice original et motivant,
      • Il permet de mettre en pratique des méthodes et outils vus au cours de la formation,
      • Lorsque la collaboration se passe bien, les résultats sont riches.

      Les critiques portent essentiellement sur l’organisation qui n’était pas assez précise (répartition des tâches, résultat attendu, outils mal adaptés, difficulté à respecter les délais). Ces différents points étaient ressortis de l’enquête auprès des étudiants dont les résultats sont présentés ici.
      Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
      Nous étions tous d’accord pour dire qu’il était intéressant de reconduire un projet analogue l’année prochaine en corrigeant quelques imperfections :

      • Bien définir l’objectif du projet et le résultat attendu de la collaboration. Ce résultat doit être limité à un artefact qui n’est pas forcément un rapport papier. C’est à partir de ce choix que vont découler les autres ajustements.
      • Une fois l’objectif final défini, on peut identifier comment les étudiants de chaque formation peuvent concourir pour l’atteindre. Cela nous permettra de définir les rôles et responsabilités des différents étudiants.
      • A partir de ces clarifications, nous pourrons repérer les modes de communication les plus adaptés entre les étudiants et en déduire les outils mettre en œuvre. Il est apparu un manque de communication synchrone entre les étudiants lors de ce projet, il faudra sûrement en tenir compte pour la prochaine occurrence et prévoir sans doute une rencontre en présentiel supplémentaire au cours du projet.
      • Nous n’aurons plus alors qu’à définir un planning complet et précis du déroulement du projet (qui sera transmis aux étudiants) et définir les critères d’évaluation pour chaque formation. Il apparaît que la note reste toujours une carotte efficace pour motiver les étudiants et les inciter à s’impliquer dans une activité.

      Sachant que le projet se déroulera l’année prochaine à la même période (fevrier-mars), il nous reste une dizaine de mois pour mettre au point une nouvelle version du scénario. L’objectif actuellement est de mettre au point une grille pour définir le scénario à partir de la grille actuelle et des conclusions tirées de l’expérience.

      Synthèse de la veille collaborative

      Eh oui! …La veille collaborative est fini … Pendant 2 mois les étudiants du BTS IRIS et de l’IUT Info-Com de DIJON ont dû travailler ensemble pour construire des dossiers sur des thèmes de l’informatique professionnelle. A la suite de ce travail collaboratif, un questionnaire a été envoyé à chacun pour évaluer cette activité. Voici les premiers résultats. D’emblée, on constate que les étudiants ont bien adhéré au principe d’un travail collaboratif et qu’ils ont été satisfaits de la durée et de la définition du cahier des charges. La satisfaction est beaucoup plus mitigée par rapport à l’instrumentation proposée (wiki et blog) et la fréquence des rencontres entre les étudiants des 2 formations. La grande majorité n’est pas satisfaite de la collaboration qui s’est établie …

      A la lumière de ces résultats et à la suite d’un débriefing avec les étudiants IRIS, il est ressorti ce qui suit :

      • Il faudrait prévoir une rencontre toutes les 2 ou 3 semaines entre les deux formations à conditions que chacun avance dans son travail respectif. Cette réunion peut se faire en face à face ou à travers des outils standards : clavardage, audioconférence, visioconférence, …
      • Il faut plus définir les rôles et responsabilités de chacun : les ‘veilleurs’ cherchent des documents, les lisent et piochent les passages intéressants tandis que les ‘spécialistes métier’ construisent tout au long du projet une synthèse (sous forme de carte par exemple). Cette synthèse sert de base pour chaque rencontre inter-formation.
      • L’utilisation conjointe du blog et du wiki n’a pas été jugée judicieuse : il était difficile de savoir quel outil utiliser quand. Il paraît judicieux d’utiliser un outil de partage de signet (Diigo semble tout à fait approprié avec la possibilité de surligner des passages) plutôt qu’un blog pour partager les ressources repérées.
      • Certains étudiants ont fait ressortir le manque de planification du projet : pour une prochaine fois, on peut envisager un scénario agile qui se déroulerait comme suit :
        • une rencontre de présentation
        • une phase de recherche de vocabulaire métier de base avec définition (on peut envisager une construction collaborative d’un lexique)
        • puis une alternance de rencontres / périodes de veille pour approfondir un des aspects du sujet d’étude.

      Voilà pour une première synthèse à partir des réponses des étudiants à l’enquête d’évaluation du projet. Une rencontre avec les enseignants de l’IUT a eu lieue, et la synthèse est ici

      définition des compétences

      Guy Le Boterf déclare dans son livre Construire les compétences individuelles et collectives :

      « Les compétences peuvent être considérées comme une résultante de trois facteurs : le savoir agir qui suppose de savoir combiner et mobiliser des ressources pertinentes (connaissances, savoir-faire, réseaux, …) ; le vouloir agir qui se réfère à la motivation personnelle de l’individu et au contexte plus ou moins incitatif dans lequel il intervient ; le pouvoir agir qui renvoie à l’existence d’un contexte, d’une organisation du travail, de choix de management, de conditions sociales qui rendent possibles et légitimes la prise de responsabilité et la prise de risque de l’individu. »
      Il précise par la suite que la compétence varie selon le contexte entre le savoir-faire (qui se retrouve dans une organisation taylorienne ou dans des cas de prescription stricte pour des raisons de sécurité ou de sûreté) et le savoir agir, réagir et interagir (qui peut se traduire par savoir que faire ? quand le faire ?)

      En partant de ce constat, un formateur doit avoir pour objectif de développer le savoir agir des apprenants.

      L’utilisation de différentes démarches pédagogiques permet de prendre en compte la variété des situations professionnelles.

      La scénarisation pédagogique permet au formateur de définir un cadre avec des limites, un contexte et une organisation du travail qui correspond à la prescription du pouvoir agir. Pour intervenir sur le vouloir agir, le formateur peut choisir un thème d’étude motivant pour les étudiants (par exemple : étude d’un blog pour appréhender les bases de données) mais le cadre même d’un projet pédagogique peut être motivant : c’était ressorti à la fin du premier projet Prodagéo et ça se confirme au cours du deuxième projet ! Encore une bonne raison pour continuer dans cette voie de la pédagogie par projet géodistribué …

      instrumentation de Prodagéo

      Je me pose pas mal de questions sur l’instrumentation des projets Prodagéo à partir du constat des expériences passées.

      1 – le constat

      Lors du premier projet, les étudiants étaient d’une part à Dijon et d’autre part à Safi au Maroc. Les échanges se sont fait sous forme de clavardage (pour la transmission du cahier des charges) puis par mail pour le suivi du projet. Une plateforme Moodle a été utilisée pour synchroniser les actions des différents intervenants.

      Lors du second projet, le travail s’est articulé autour de blogs et de wikis.

      2 – la critique

      Pour le premier projet, les outils utilisés n’étaient pas liés entre eux, ce qui demande un effort de la part des étudiants alors que l’on pourrait être en droit d’attendre de l’informatique moderne de faciliter le travail et la collaboration. De plus Moodle a été détourné de sa fonctionnalité initiale pour l’adapter à notre besoin (c’est plus simple d’utiliser ce qui existe déjà, quitte à l’adapter, que de mettre en place un nouvel outil).

      L’outil blog, qui a été initialement choisi pour la veille collaborative, ne semble en fait pas adapté. Il est très pratique pour les enseignants pour suivre l’avancée des travaux mais n’est pas ergonomique pour les étudiants utilisateurs (et c’est quand même eux les premiers intéressés…). Il aurait sans doute été plus judicieux d’utiliser :

      – un outil de type forum pour instrumenter la discussion entre les étudiants,
      – un outil de marquage de signets ou un fil RSS pour partager le fruit des recherches.

      3 – les conclusions

      Existe-t-il un outil qui intègre ces différentes fonctionnalités ? OUI !!! Le réseau social ! Et la lecture de cet article de Bertrand Duperrin m’incite à penser que c’est peut-être effectivement la bonne solution… Pour l’instant, j’ai repéré plusieurs acteurs dans le domaine qui semblent répondre à mes attentes et qui sont gratuits : Ning, Grou.ps, BuddyPress et Xwiki. Les deux premiers sont hébergés alors que les derniers sont à héberger (ce qui est un inconvénient à mes yeux : installation, configuration, maintenance, … demandent beaucoup de temps). Les connaisseurs pourront me dire que les LMS (Moodle, Dokéos, Claroline, … et les autres) offrent toutes ces fonctionnalités et qu’en plus, ils respectent le standard SCORM (utile pour indexer, produire, transférer, reprendre un parcours pédagogique). C’est vrai, mais c’est délicat d’ajouter à la plate-forme pédagogique d’un établissement des étudiants extérieurs. De plus, je trouve intéressant que nos étudiants soient confrontés à des environnements autres que pédagogiques (dans l’absolu, j’aimerai bien travailler avec un outil professionnel, par exemple bluekiwi ou Xwiki, que j’ai déjà mentionné ci-dessus, et il y en a sûrement d’autres …).

      Tout cela est encore à approfondir, ce n’est qu’un début de réflexion … Je viens de constater que je ne suis pas le seul à avoir ces velléités puisque Gabriel Flacks présente ici son utilisation pédagogique de Ning…

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