Les gazettes de la formation

Nous avons identifié un peu plus de 1300 personnes dans l’académie qui sont concernées ou intéressées par la formation des enseignants. Ils ont été formateurs, le sont encore ou ont suivi une formation de formateur, voire même ont juste manifesté leur intérêt pour le sujet. L’EAFC (École Académique de la Formation Continue) de l’académie de Dijon souhaite les soutenir et les accompagner dans cette mission mais comment faire ? Voici les bases de notre réflexion et la première gazette produite et diffusée ce jour…

1 – L’analyse préliminaire

a) L’objectif visé

Il nous paraît important de soutenir les formateurs de l’académie dans leur mission. Pour cela,nous souhaitons :

  • Leur apporter des éléments pragmatiques, issus de la recherche ou de textes officiels. Ces contenus doivent fournir des repères et outils simples pour être facilement utilisables au quotidien.
  • Les inciter à analyser leurs pratiques, leur organisation et à partager ces analyses. Cette analyse réflexive est importante à faire personnellement pour percevoir le pouvoir stimulant et formateur que cela génère.

Indirectement, nous souhaitons aussi les ouvrir à des modalités de formation moins classiques que la journée de formation …

b) Le public et son contexte

Ces formateurs sont relativement nombreux, répartis sur tout le territoire bourguignon, et n’ont pas beaucoup de temps pour se former. Ils viennent, pour la plupart, du premier ou du second degré. Ce que nous proposons doit donc leur être accessible directement, à proximité (voire à domicile) et ne pas être long.

c) L’évaluation envisagée

Comme vous le verrez dans cette première gazette, il est essentiel de savoir comment on va évaluer l’efficacité de la formation en terme de montée en compétence et de réinvestissement des apprentissages dans les pratiques ‘quotidiennes’. Nous comptons nous appuyer sur les analyses de pratiques personnelles qui sont des éléments intéressants et peuvent nous fournir des indications sur l’évolution des compétences des formateurs. le nombre de formateurs qui partagent leur analyse est un indicateur du nombre de participants actifs dans ce dispositif (puisque cela nécessite en amont une analyse personnelle), la richesse de ces analyses (liens entre différentes notions, présence de références théoriques, …) donne une information, dans la durée sur l’évolution (ou pas) du niveau de compétences des formateurs. Enfin, les évaluations des formations proposées dans l’académie peuvent nous fournir le 3ème indicateur sur la transposition dans le quotidien professionnel.

Il est évident que l’évolution de pratiques en formation ne peut exclusivement découler de ces gazettes. Mais comme c’est l’effet principal recherché, on aura quand même gagné 😉

2 – La solution mise en œuvre

a) Une gazette

Je suis depuis peu interpellé par le potentiel formateur d’une bonne newsletter, vous savez, celle dont vous connaissez le jour de parution et que vous attendez. J’en apprécie particulièrement une : learnability. Par contre, je pense que si l’on veut vraiment envisager cela comme une formation, il faut y ajouter une mise en activité. Et pourquoi pas ?

L’idée étant d’être régulier, il faut proposer un rythme soutenable aussi bien pour ceux qui doivent les produire que pour le lecteur qui ne doit pas être submergé. Nous avons opté pour un rythme bimensuel.

b) Une vidéo

Nous avons pris le parti de nous appuyer sur des vidéos courtes (moins de 10 minutes) en trois temps :

  • Le cœur de la vidéo est la présentation d’une notion, d’une démarche ou d’un outil. Cela peut être en rapport avec le métier de formateur, le métier d’enseignant ou le métier d’élève. Ces trois dimensions nous semblent importantes pour bien couvrir toute l’envergure de la formation continue des enseignants.
  • Après cette présentation, un questionnement est proposé pour relire ses pratiques au prisme de ce qui vient d’être présenté. La voilà, notre mise en activité !
  • La vidéo suivante débutera par une synthèse et une analyse rapide des réponses partagées à la suite de ce questionnement.

Le fait de pouvoir voir et entendre la voix du formateur permet de créer une relation plus humaine qu’un texte ‘classique’ de newsletter. De même, la forme ‘artisanale’ est complètement assumée pour montrer que l’on peut proposer des vidéos dans des formations sans avoir un matériel spécifique et couteux et titiller les formateurs.

c) Un échange

La vidéo est diffusée grâce à un forum de magistère. Afin de ne pas inonder les messageries et de préserver une certaine confidentialité, les participants ne peuvent pas répondre directement au forum ; ils répondent par mail à une adresse précisée dans le message et rappelée dans la vidéo. C’est la synthèse de ces contributions qui sera présentée en ouverture de la prochaine vidéo.

d) Une capitalisation et une ouverture

Ces vidéos seront capitalisées dans l’espace magistère des formateurs de l’académie et peuvent facilement être diffusées plus largement… Ainsi, c’est avec plaisir que je vous partage la première gazette de la formation qui a été diffusée ce matin et dure 5’40 ». N’hésitez pas à la visionner, la partager, y répondre si cela vous stimule. Nous avons tout à gagner à partager nos points de vue et avancer ensemble.

Ces quelques éléments permettent donc de dresser les grandes lignes des Gazettes de la formation. Ce dispositif n’est pas figé et il est même fort probable qu’il évolue. Une de ses forces est son coût relativement peu élevé pour toucher un large public : il faut compter deux à trois heures pour construire une telle gazette.

Rendez-vous dans 15 jours pour une prochaine gazette de la formation !

Bilan d’une formation en ligne

Nous avons organisé l’année dernière une formation de formateurs en ligne avec plusieurs cohortes dont deux avaient plus de 600 inscrits. Il nous a semblé intéressant de relire ces expériences et de formaliser un peu ce retour. Voici donc une vidéo-bilan de ce que l’on en a retiré qui aborde les points listés ci-dessous :

  • Rappel du contexte et de l’enjeu
  • Des questions sur la scénarisation
  • Le parcours de l’apprenant
  • L’organisation tutorale
  • Des gazettes vidéos pour tisser des liens
  • Forum ou questionnaire : une question d’engagement
  • Prendre en main magistère : une proposition
  • Quelle activité pour travailler la scénarisation ?
  • Comment aider à prendre du temps ?

Tous ces points sont abordés dans la vidéo ci-dessous (14’50)

Le scénario de la formation réalisé avec l’outil Learning designer de l’UCL (de Londres, pas de Louvain 😉 ) est accessible en ligne.

scénario de la formation

N’hésitez pas à apporter vos remarques, vos demandes d’explicitation ou d’explication sur certains points, si nécessaire…

En vous souhaitant une excellente année 2022 !

Projet expérimental et numérique : retour d’expérience sur l’accompagnement proposé

Afin d’accompagner les enseignants dans le projet expérimental et numérique de 1ère, la DANE de Dijon a proposé un parcours d’accompagnement, étalé sur 5 semaines, totalement à distance.  Ce parcours était ouvert à tous les enseignants intéressés et abordait toutes les questions liées à l’organisation d’un projet pédagogique. Nous vous proposons un bilan de ce travail.

1 – Organisation de l’accompagnement mis en place

La session proposée visait d’aider les enseignants à mettre en place le projet expérimental et numérique prévu dans les nouveaux programmes de 1ère. Elle s’organisait en 5 semaines comme suit :

Semaine Objectif Activités & livrables
0 Les capteurs et outils présents dans mon laboratoire · Liste collaborative des capteurs et logiciels pour le traitement de données
Classe virtuelle 1 – Lancement (30’)
1 Les objectifs du projet et les activités réalisables · Des problématiques et mesures possibles
· Une organisation temporelle possible du projet
2 L’évaluation du projet · Forum : quels critères de réussite ?
· Forum : évaluation, traces et indicateurs. Comment faire ?
Classe virtuelle 2 – Alignement constructiviste (30’)
3 L’engagement des élèves · Forum : Quels leviers activer pour engager les élèves ?
· Forum : quelles interactions entre élèves ?
4 La place de l’enseignant · Proposition d’un planning du projet
· Proposition d’une grille d’évaluation du projet
Classe virtuelle 3 – Lecture croisée (30’)
5 Lecture croisée · Lecture critique (constructive) de la proposition des pairs

2 – Participation et activité des participants

Nous avons eu 99 inscrits sur le parcours mais cela n’est pas forcément représentatif de l’activité réelle sur le parcours. Le graphique ci-dessous présente :

  • en bleu : le nombre de personnes qui se sont connectées pour la dernière fois durant cette période ( = les décrocheurs) ;
  • en orange : le nombre d’inscrits durant cette période ;
  • en gris : le nombre de personnes “en lien avec l’accompagnement” ( = qui se sont connectées durant la période ou après).

On constate les éléments suivants :

  • De nombreuses personnes s’inscrivent ‘pour voir’, sans réel engagement (cf. les 19 personnes qui se sont inscrites et ont décroché avant même le début du parcours) ;
  • Le nombre d’inscrits augmente les 3 premières semaines puis stagne ;
  • Toutes les semaines, il y a entre 10 et 15 décrocheurs ;
  • Les nouveaux entrants compensent ceux qui décrochent donc, le nombre de personnes en lien avec l’accompagnement stagne durant quelques semaines ;
  • A partir du moment où il n’y a plus de nouveaux entrants, l’effectif des participants diminue au grès des décrocheurs.
  • Les enseignants continuent à utiliser ce parcours après sa fin : au 10 janvier, ils étaient 14 à être revenu sur le parcours (cf. diagramme ci-dessus), au 28 février, ils sont 25.

Afin de refléter la réalité précise, il est utile de savoir que 5 participants ont eu une activité soutenue et suivie tout au long du parcours, à participer aux classes virtuelles ou à les suivre à posteriori et à s’impliquer dans la lecture croisée. Cette participation ‘complète’ est relativement faible (5%) mais comparable à la moyenne des MOOC qui est la modalité dont nous pouvons le plus rapprocher notre proposition. Le graphique ci-dessus montre qu’un quart des participants étaient encore “en lien avec l’accompagnement” lors de la dernière semaine et que l’activité s’est prolongée au-delà de la durée officielle du dispositif.

3 – Que peut-on tirer de cette expérience ?

Voici, en vrac, quelques conclusions que nous tirons de cette première session d’accompagnement.

  1. L’organisation globale du parcours est cohérente et répond aux attentes des enseignants. Il semble pertinent de regrouper les semaines 3 et 4 pour maintenir la densité du parcours et réduire la durée totale sur 4 semaines.
  2. La mise en activité des participants dès l’inscription (construction collective d’une liste de matériels et logiciels disponibles dans les laboratoires) est intéressante pour les engager au plus vite, sans attendre le début ‘officiel’ du parcours.
  3. La fonctionnalité ‘atelier’ de moodle est intéressante d’un point de vue pédagogique et assez simple à mettre en œuvre. A l’usage, on constate qu’une lecture critique de production d’un pair est une activité très riche mais qui nécessite un engagement certain (en temps et en investissement intellectuel).
  4. Les 3 classes virtuelles de 30′ ont été utiles pour soutenir les participants assidus. La durée nous semble bonne pour pouvoir apporter les informations nécessaires (aussi bien sur le contenu que sur les modalités et l’organisation du travail)
  5. Le nombre d’inscrits est relativement décevant : la communication en amont d’un tel dispositif est essentielle pour mobiliser les publics potentiels. Nous avons de gros progrès à faire dans ce domaine ! Il était peut-être plus raisonnable, pour ce premier essai de n’avoir qu’un nombre limité de participants afin de ne pas nous mettre trop la pression …
  6. La charge de travail des animateurs était raisonnable et devrait pouvoir être supportable même avec un public plus nombreux.
  7. Quelques enseignants se sont inscrits ‘en groupe’ sur un même établissement et cela semble avoir été un élément important pour soutenir l’engagement et la persévérance de chacun. Les activités proposées tout au long du parcours alimentaient sans doute le travail collectif local.

4 – En guise de conclusion

Ces conclusions nous semblent encourageantes et nous pouvons déjà vous informer que nous proposerons à nouveau ce parcours (dans sa version condensée) à la rentrée prochaine ! De même, la démarche nous semblant fiable, nous envisageons peut-être de décliner cette proposition sur d’autres sujets, comme par exemple “faire travailler les élèves à l’oral” … A suivre, donc !

Accompagner les enseignants pour la mise en place du projet expérimental et numérique

Les nouveaux programmes du lycée font apparaître dans le programme de l’enseignement scientifique de première un projet expérimental et numérique sur une durée d’une douzaine d’heures. Lors d’échanges avec des collègues concernés par cet enseignement, nous avons compris que de nombreux enseignants n’étaient pas à l’aise avec cette démarche d’apprentissage par projet. Pour répondre à ce besoin, la DANE de Dijon propose un accompagnement pour mettre en place une tel dispositif.

1 – L’objectif visé

Nous proposons un accompagnement sur 5 semaines pour questionner tous les éléments à anticiper lors de la mise en place d’un tel projet avec des élèves. A la fin de cet accompagnement, les enseignants participants auront définis une trame globale pour mener ce projet avec leurs élèves.

Nous nous appuyons sur le programme défini au BO rappelé ci-dessous :

Le projet s’articule autour de la mesure et des données qu’elle produit, qui sont au cœur des sciences  expérimentales. L’objectif est de confronter les élèves à la pratique d’une démarche scientifique expérimentale, de l’utilisation de matériels (capteurs et logiciels) à l’analyse critique des résultats.

Le projet expérimental et numérique comporte trois dimensions:

    • utilisation d’un capteur éventuellement réalisé en classe ;
    • acquisition numérique de données ;
    • traitement mathématique, représentation et interprétation de ces données.

Selon les projets, l’une ou l’autre de ces dimensions peut être plus ou moins développée. L’objet d’étude peut être choisi librement, en lien avec le programme ou non. Il s’inscrit éventuellement dans le cadre d’un projet de classe ou d’établissement. Ce travail se déroule sur une douzaine d’heures, contiguës ou réparties au long de l’année. Il s’organise dans des conditions matérielles qui permettent un travail pratique effectif en petits groupes d’élèves. La dimension numérique repose sur l’utilisation de matériels (capteur éventuellement associé à un microcontrôleur) et de logiciels (tableur, environnement de programmation).

Prérequis et limites

Ce projet remobilise certains acquis des classes antérieures : mesure et incertitudes, manipulation de capteurs et microcontrôleurs, données structurées et leur traitement, information chiffrée et statistique descriptive, utilisation d’un tableur et d’un environnement de programmation. L’objectif n’est pas d’introduire des notions nouvelles.

2 – L’accompagnement proposé

L’accompagnement va se dérouler en 2 étapes principales.

a) La mise en œuvre d’une démarche de projet : réflexion collective

Étalé sur 4 semaines, cette phase permettra de construire une réflexion collective sur le projet expérimental et numérique, chaque semaine correspondra à une étape, abordant un aspect spécifique :

  1. Les objectifs du projet et les activités réalisables
  2. L’évaluation du projet
  3. L’engagement des élèves dans le projet
  4. La place de l’enseignant dans le projet
Nous proposons chaque semaine :
  • des éléments de réflexion ;
  • deux ou trois activités à réaliser (inventaire, forum, …)

Au cours de cette étape, vous construirez votre trame permettant la mise en place de ce projet dans vos classes.

b) Lecture croisée des trames

A la fin de ces 4 semaines, vous pourrez partager votre trame de façon anonyme pour une relecture entre collègues. Cela vous permettra de voir des organisations différentes et d’avoir des retours sur votre organisation qui enrichiront le travail de chacun.

3 – Les modalités pratiques

a) Organisation temporelle

Le parcours d’accompagnement débutera le 18 novembre 2019. Il est prévu totalement à distance. Nous estimons la charge de travail hebdomadaire à 1 heure 30.

Chaque semaine, vous seront proposés :

  • Des éléments de réflexions qui nécessitent entre 5 et 15 minutes (selon la quantité de ressources proposées, vos connaissances et l’intérêt que vous portez au sujet).
  • Des questions pour vous aider à construire votre projet progressivement. Le partage de vos réflexions sur le forum et la lecture des propositions des collègues nécessiteront 45 minutes par semaine environ.

3 classes virtuelles rythmeront le parcours aux dates suivantes :

  • lundi 18 novembre, de 19h à 19h30, pour vous présenter l’équipe de formateurs, le parcours et la logique de l’accompagnement proposé ;
  • vendredi 29 novembre, de 12h30 à 13h, pour faire un point d’étape sur les deux premières semaines ;
  • vendredi 13 décembre, de 12h30 à 13h, pour faire un deuxième point d’étape et présenter l’analyse croisée.

b) Inscription

Cet accompagnement est proposé en inscription libre, ouvert à tous les enseignants qui interviennent sur l’enseignement scientifique de première. Pour vous inscrire, il suffit de cliquer sur ce lien et de vous identifier sur m@gistère avec vos identifiants académiques :

https://magistere.education.fr/ac-dijon/course/view.php?id=7487

Dans l’attente de vous retrouver le 18 novembre !

5 rencontres autour du MOOC e-learn²

La session 2017 du MOOC elearn² commence le 4 octobre. La DANE de Dijon propose à tous les participants d’organiser des rencontres autour du MOOC. Voici quelques informations pour vous approprier cette proposition !

1 – Pourquoi la DANE de Dijon s’intéresse-t-elle à elearn² ?

De nombreux MOOC francophones existent dans le domaine de la pédagogie et du numérique. Nous avons choisi de travailler avec elearn² car il est conçu et animé par des spécialistes d’envergure internationale :  M. Lebrun, C. Batier et leurs équipes. La formation qu’ils proposent est pertinente et vivante pour s’initier ou consolider ses compétences dans le domaine de la pédagogie et du numérique en concevant son propre dispositif intégrant le numérique.

Vous ne comprenez toujours pas ? Alors regardez la vidéo de présentation de elearn²

L’inscription et la présentation de elearn² sont ici : https://clarolineconnect.univ-lyon1.fr/resource/open/text/21649

2 – Pourquoi organiser des rencontres en lien avec ce MOOC ?

Elearn² vous propose une formation avec :

  • Des ressources et des activités ;
  • Un espace personnel pour vous approprier les concepts présentés et construire votre projet de formation ;
  • Une communauté pour échanger et apprendre entre pairs.

Même si les possibilités d’apprentissages et de développement professionnel au travers de ce MOOC sont réelles, il est ardu de s’astreindre à le suivre rigoureusement de bout en bout. C’est pour apporter une réponse à cette difficulté récurrente que nous vous proposons de vous réunir régulièrement avec d’autres participants de elearn². Ces 5 rencontres vous permettront de :

  • Vivre cette formation en groupe plutôt que seul ;
  • Vous aider mutuellement, aussi bien pour des aspects techniques que pour l’appropriation des contenus ;
  • Échanger avec des collègues sur tous les sujets en lien avec le numérique et la pédagogie ;
  • Faire le point sur votre avancement dans cette formation.

Ces rencontres ne se substituent pas au MOOC mais le complètent : Le MOOC guide l’apprentissage en offrant une méthodologie de travail et les éléments pédagogiques structurants alors que l’accompagnement sécurise la participation par son organisation temporelle qui donne un rythme, lève le sentiment de solitude, soutient la motivation et assure le développement d’une culture numérique commune.

3 – Comment organiser ces rencontres ?

Vous vous êtes inscrit au MOOC elearn² et vous souhaitez organiser des rencontres locales ou en ligne avec d’autres participants. Un livret vous propose une trame pour l’animation de 5 rencontres, réparties tout au long du MOOC. Une fois que vous avez repéré quelques participants motivés et pas trop éloignés, vous n’avez qu’à trouver un horaire (pause méridienne, apéritif, soirée, après-midi, …) et un lieu qui offre une connexion internet (votre établissement, chez vous, une bibliothèque, un café, …). Afin de s’adapter aux contraintes de chacun, nous vous proposons 3 durées possibles pour chaque rencontre : 1 h, 1h30 et 3h ; à vous de choisir celle qui vous convient le mieux en fonction de vos disponibilités !

Voici ci-dessous un exemple de scénario de rencontre avec les 3 durée proposées. En cliquant dessus, vous aurez accès au livret complet présentant le dispositif d’accompagnement.

Soutenir les apprenants dans une formation en ligne

Je suis tombé hier sur une vidéo très intéressante qui présentait de façon ludique les conclusions d’un article de recherche sur les difficultés rencontrées par les participants à un MOOC ainsi que les stratégies mises en œuvre pour les surmonter. Les 2 principales difficultés sont récurrentes : gestion du temps et difficultés cognitives. Ces conclusions ne se limitent pas aux MOOC mais sont généralisables à toute formation à distance, et méritent donc d’être partagées largement …

Les deux principales difficultés rencontrées sont la gestion du temps et les exigences cognitives exigées par le contenu présenté. Rien de bien nouveau sous le soleil, me direz-vous ! Et vous avez raison. Cependant, les stratégies développées par les apprenants consultés sont intéressantes et méritent d’être approfondie.

1 – Prendre des notes pendant qu’on regarde une vidéo

Cette première stratégie impacte tout l’environnement d’apprentissage : il faut prévoir des temps dans un endroit où cela est possible. Cela fait écho à l’analyse que je faisais de mon espace personnel d’apprentissage en 2013 qui mixe online et offline.

Mon EAP en 2013

Mon EAP en 2013

Ces temps d’appropriation, d’analyse, de création de lien sont essentiels. les auteurs proposent de mettre à disposition des apprenants la transcription de chaque vidéo. Cette proposition est intéressante mais je ne suis pas convaincu qu’elle réponde à tous les besoins. On sait bien qu’un pdf en ligne n’est pas suffisant pour apprendre ! Le passage par la vidéo permet de ‘forcer’ cette prise de note qui est structurante et facilite la création de lien entre les différents concepts.

Peut-être pourrait-on aussi proposer une méthodologie de prise de note intégrant aussi une présentation des cartes mentales pour faciliter cette appropriation.

2 – Rechercher des ressources complémentaires

L’étude rapporte que wikipedia et Google sont les deux outils de référence utilisés pour compléter les ressources fournies dans le cadre des MOOC étudiés. Ainsi il paraît intéressant de proposer un syllabus qui liste des ressources complémentaires intéressantes que l’on pourrait classer en 2 catégories : consolider les bases et pour aller plus loin. Ces ressources complémentaires ne se limitent pas forcément à des articles de recherche ou des livres : proposer des personnes à suivre ou des groupes actifs sur les réseaux sociaux numériques me semble tout aussi important, surtout lorsque l’actualité autour du sujet d’étude est riche.

Ce syllabus n’interdit pas de travailler l’ergonomie de l’espace de formation pour faciliter le repérage des participants. Il peut être intéressant de proposer plusieurs trajets pour découvrir un même sujet. Le principe même de liens hypertextes nous le permet : utilisons-le ! Retravailler l’ergonomie peut ainsi permettre de retravailler toute l’approche pédagogique et sortir d’un déroulé linéaire lénifiant (cf. MOOC : cours en ligne ou cours en rond ? de C. Vaufrey). Cela peut se matérialiser, dans un premier temps, par une cartographie des ressources présentes et/ou l’usage de logos évocateurs pour mettre en valeur un élément particulier.

3 – Organiser des rencontres Online et/ou Offline

Rompre l’isolement est essentiel pour soutenir la motivation de chacun et maintenir une certaine dynamique collective. Est-ce de la responsabilité du pourvoyeur de formation de le faciliter ? Je le pense, quelques éléments peuvent facilement être apportés par la formation (du plus simple au plus exigent) :

  • Proposer une carte renseignée par les participant (par exemple en utilisant uMap) pour indiquer d’où chacun suit le cours facilitera les rencontres IRL.
  • Un guide rapide de prise en main d’outil de webconférence (hangout, skype, appear.in, hello ou autre …) qui permettra de lever un frein technologique.
  • La mise en place de rencontres sur un réseau social à heure fixe est un événement intéressant pour créer une communauté d’apprenants. A une époque, je suivais toutes les semaines un ClavEd qui permettait d’échanger pendant une heure, via twitter, avec les personnes présentes, sur le sujet du jour. Un animateur avaient préparé le sujet et proposait 3 ou 4 questions pour soutenir les échanges.

Cet aspect ‘social’ de la formation reprend bien l’espace personnel d’apprentissage schématisé ci-dessus : mon réseau est réparti avec une partie en ligne et une autre hors ligne.

4 – Faire une pause ou arrêter

Cette dernière stratégie tient plus de la protection : pour éviter la surcharge, mieux vaut prendre un peu de recul ! Cette stratégie est tout à fait légitime. Cependant, en tant qu’organisateur de formation, je trouverais dommage de me reposer sur cette solution sans avoir travaillé sérieusement les 3 précédentes.

5 – Bonus

Voilà, on a fait le tour des recommandations présentées mais j’ai encore quelques réflexions à vous partager …

Ces différents points présentés n’abordent que très peu la gestion du temps. Il est pourtant important de soutenir les participants aussi dans cette dimension. Ainsi, proposer un planning type de la semaine en précisant une estimation du temps à consacrer à chaque activité (visionner 3 fois chaque vidéo de façon espacée : 3 x 6′ = 20′ par vidéo, lire les documents proposés : 1h30′, répondre à la question hebdomadaire sur le forum : 20′, etc …). Ces indications faciliteront l’investissement de chacun dans la formation. Il peut aussi être utile de préciser ce qui est synchrone et comment accéder aux traces si on n’a pas pu y participer : storify du chat sur twitter, enregistrement du hangout, etc…

Ces réflexions sont complètement en phase avec la pédagogie ouverte : expliquer par l’image, proposer un syllabus, organiser des partenariats, autant de points qui y sont aussi présents …

pédagogie ouverte

pédagogie ouverte

Pour finir, je trouve tout à fait pertinent de présenter les résultats d’un article de recherche dans une telle vidéo. Cela permet d’en avoir un extract pertinent en quelques minutes : bravo à leurs auteurs ! Voici le lien vers l’article de référence (en anglais)

PS : Vu mon rythme de publication, je me permets de vous souhaiter de  bonnes vacances à tous ! 😉 en attendant de vous retrouver en septembre.

Autonomie de l’apprenant dans une formation

Il m’a semblé intéressant de formaliser l’autonomie de l’apprenant par rapport au formateur (j’inclus les enseignants dans ce terme de formateur) en m’appuyant sur les 3 unités du théâtre classique : unité de lieux, unité de temps, unité d’action.

J’ai pris la liberté de remplacer le terme action par activité et propose 3 niveaux pour qualifier le niveau de contrainte, comme présenté dans le tableau ci-dessous :relation apprenant-formateur selon dispositif

En cours classique (cours/TD/TP), l’apprenant doit être physiquement présent (ce qui impose une contrainte sur le lieu et le temps) et doit réaliser les activités prescrites par le formateur (c’est un cas général, j’imagine que certains doivent laisser une certaine souplesse ou liberté à leurs apprenants…)

Lors d’une conférence retransmise ou avec livetweet, on peut suivre ce qui se dit à distance, il faut être disponible, mais on n’est pas obligé d’être physiquement présent. l’activité est toujours prescrite : écouter puis poser des questions si nécessaire.

Un MOOC se suit à distance et avec une certaine souplesse sur l’organisation personnelle : on peut s’inscrire tout au long du parcours, la seule vraie contrainte est la date de fin. Si les activités proposées dans un xMOOC sont toujours prescrite par le formateur, le participant à un cMOOC a une certaine latitude quant à son mode de participation à l’ébullition collective.

Enfin, l’usage d’un Espace Personnel d’Apprentissage pour interagir avec son Réseau Personnel d’Apprentissage laisse toute liberté à n’importe quel apprenant puisqu’il n’y a plus de formateur.

Tel que présenté dans le tableau, on pourrait croire que la progressivité de l’évolution entre les différents dispositifs induit une chronologie dans l’utilisation de ceux-ci. Cela me paraît très discutable ! La vrai progressivité me semble plus dans la construction de son RPA et son EPA. En effet, cela doit s’inscrire dans la durée et devrait commencer dès la formation initiale. Cependant, pour des personnes qui n’auraient pas eu la chance d’être initiés à ces pratiques lors de leurs études, la participation à des MOOCs et le suivi de conférences en ligne sont de très belles opportunités pour repérer les personnes dynamiques sur un domaine à ajouter à son réseau et s’approprier les outils et usages d’un Espace Personnel d’Apprentissage.

L’exploitation de la pédagogie ouverte en formation initiale (présentée ici) devrait faciliter l’appropriation de cette démarche par le développement de l’analyse réflexive, la responsabilisation de l’apprenant par rapport à sa formation et le développement du travail collaboratif.

pédagogie ouverte

pédagogie ouverte

Formations en ligne : que vend-on ?

Cela fait un moment que je cherche à faire le point sur les formations vendues pour le grand public en ligne. Après avoir fait un tour du net, voici une synthèse de ce que j’ai pu observer.

les différentes offres proposées s’organisent autour de trois grands schémas :

  • les MOOC où, la formation est gratuite mais la certification est vendue (ainsi que de produits connexes)
  • les parcours, avec un accompagnement par un tuteur. Ils peuvent prendre de multiples formes et aussi bien d’un point de vue pédagogique que financier.
  • les formations basées sur un tuteur automatique, où l’apprenant est perpétuellement testé pour adapter son parcours au plus près de ses besoins.

MOOC, parcours et tuteur automatiqueOn peut aussi trouver des produits comme les SPOC de Capitaine SPOC qui sont des parcours collectifs que l’on pourrait qualifier d’hybrides entre le MOOC et le parcours.

La grande part de ces formations propose des certifications pour des tarifs raisonnables : les certifications sont vendues pour quelques dizaines d’euros et les formations sont taillées sur un tarif de l’ordre de 300 € (l’unité de compte peut varier d’un parcours à un mois d’abonnement). On sent que le marché s’organise pour rentrer dans le cadre du CPF : une formation certifiante pour un financement équivalent à une vingtaine d’heures de formation.

Voici enfin les liens vers les différentes offres répertoriées dans le tableau comparatif :

N’hésitez pas à me faire parvenir toutes vos remarques relatives à ce comparatif qui n’est sûrement pas exhaustif …

Quand on compare un MOOC à un restaurant

On a tendance à décrier les MOOC pour leur taux très élevé d’abandon mais à partir du moment où la formation est ouverte, on donne le droit à chacun de s’inscrire, même si c’est juste pour voir !

J’ai déjà comparé un MOOC à plusieurs types d’événements, que ce soit un voyage, une fête des voisins ou une conférence. Je vous propose aujourd’hui de le comparer à un restaurant pour préciser et illustrer des éléments relatifs à la motivation des participants. Bon appétit !

1 – Le menu324px-Menu_des_années_1940

Les restaurateurs savent bien que le menu gastronomique n’est pas adapté à tous les clients, c’est pour cela qu’ils proposent plusieurs versions, et vont même parfois jusqu’à la formule ou au plat du jour. Si on compare avec un MOOC, Quelle formule ou plat du jour proposent-ils ?

Le MOOC Gestion de projet est bien dans cette logique en proposant plusieurs niveaux de certification qui correspondent à différents niveaux d’implication des participants, mais c’est un des rares dispositifs à rentrer dans cette logique, c’est peut-être une piste à creuser …

2 – Le coût

Une des caractéristiques d’un restaurant est le coût du repas que l’on mesure en euros. Pour un MOOC (comme pour tout apprentissage), le coût n’est pas financier, mais il se mesure en efforts réalisés et en temps passé : c’est bien là que chaque participant paie la facture ! On imagine bien que quelqu’un ne soit pas prêt à payer le prix fort pour découvrir un restaurant et préfère aller y boire une bière ou un café, juste pour voir comment ça se passe, le cadre, le service fourni, etc… Pour un MOOC, c’est exactement pareil : on peut ne pas être prêt à fournir beaucoup d’efforts et y consacrer le temps nécessaire mais juste avoir envie de voir comment ça se passe, sentir l’ambiance, peut-être y apercevoir une célébrité !

3 – La motivation

Il est important de savoir pourquoi les clients viennent : par faim, gourmandise, curiosité, … ? La question se pose de la même façon pour un MOOC : quelles peuvent être les différentes motivations. L’article d’Annie Jézégou rappelle différentes formes de motivation :

  • le plaisir : plaisir d’apprendre, de la relation sociale, des échanges, …
  • les valeurs ou convictions présentées ou défendues par la formation,
  • l’avantage identifié qui découle de la formation,
  • la contrainte.

Il pourrait être intéressant de demander ses motivations à chaque participant qui s’inscrit à un MOOC. Est-ce : par plaisir ? par rapport à ses convictions relatives au sujet abordé ? pour en tirer un avantage identifié ? par nécessité (pour ne pas dire par contrainte) ? ou juste pour voir ? Cette clarification permettrait de repérer les ‘vrai’ décrocheurs (ceux qui avaient une motivation identifiée et qui ne sont pas allé jusqu’au bout de la formation) et les ‘raccrochés’, qui venaient pour voir et finalement se sont laissés prendre au jeu et ont participé jusqu’au bout.

Cette clarification me semble intéressante, et je serai curieux de savoir si cela vous est déjà arrivé de vous inscrire à un MOOC pour voir et d’y rester finalement jusqu’à la fermeture …

Crédit photo : Menu de déjeuner du mardi 11 avril 1944 – domaine public

Réflexions sur les badges

Que peuvent apporter les badges ouverts à notre système éducatif ? J’ai récemment visionné un atelier proposé par la VTE (Vitrine Technologie Education) sur les badges. Un point me semble particulièrement intéressant à mettre en avant : ces badges permettent d’afficher une marque de reconnaissance.

1 – Qu’est-ce qu’un badge ?

Un badge est une forme de ‘médaille’ numérique. Il  centralise en un même espace ‘dans le cloud’ toutes les caractéristiques de cette médaille afin de faciliter son utilisation par chacun, qu’il soit émetteur ou destinataire du badge. Ces caractéristiques sont enregistrées sous forme de métadonnées : émetteur, attributaire, critères de délivrance, durée de validité, preuves, …

On peut envisager plusieurs sortes de badges :

  • Des badges de compétences, qui valident la maîtrise d’un savoir-faire, quel qu’il soit.
  • Des badges de participation, qui attestent de la participation du détenteur à un projet particulier. On pourrait imaginer un badge ‘LGV Tours-Bordeaux’ qui serait délivré à toutes les personnes ayant participé au chantier.

 Ces deuxièmes badges peuvent apporter des précisions sur des contextes professionnels où se sont épanouies les compétences attestées par les premiers. Le développement de ces deux types de  badges permettrait de se construire un CV argumenté et contextualisé à partir d’une collection de badges.

2 – Quelle place pour ces badges dans une formation ?

Il est évident que les badges ne doivent pas se substituer aux évaluations traditionnelles. Ils peuvent cependant apporter une plus-value dans certains contextes. Ainsi, ils pourraient permettre de reconnaître des compétences ou des qualités rarement évaluées : persévérance, partage de savoir et/ou savoir-faire, développement de méthodes de travail, autant d’éléments que l’institution peine à valoriser. Pourquoi ne pas utiliser aussi des badges pour motiver et stimuler les élèves (ou étudiants) ?

Si l’on creuse un peu le sujet, on se pose rapidement la question de savoir ‘qui peut attribuer un badge ?’ Si l’institution peut créer le cadre pour ces badges, il peut être intéressant d’envisager tous les cas de figure :

  • Le badge attribué par l’enseignant : cela peut être adapté pour attester la participation à un projet particulier ou pour reconnaître une compétence particulière. L’idée serait alors d’aider l’apprenant à prendre conscience qu’il évolue, progresse en lui fournissant un indicateur.
  • Le badge attribué par les pairs : typiquement, cela se conçoit bien pour les compétences d’aide entre pairs. Cela donne du sens quand ce sont les pairs qui reconnaissent que vous les avez aidé, débloqué, et qu’ils ont progressé grâce à vous.
  • Le badge auto-attribué : Il peut être intéressant de laisser une place pour que chacun puisse renforcer son sentiment d’efficacité personnel (cf. Bandura).

Ces différents aspects rejoignent l’idée de fierté et de satisfaction que j’avais déjà abordée dans un précédent article sur la fierté que les étudiants tirent de leur travail. Cela donne des pistes sur des badges que l’on pourrait créer …

On peut ainsi envisager une utilisation des badges qui croise l’évaluation traditionnelle de nos formations. Les examens valident les contenus enseignés alors que les badges attestent de la contextualisation et de la mise en œuvre des compétences. Graphiquement, cela pourrait se représenter comme cela :

évaluation traditionnelle vs. badges

évaluation traditionnelle vs. badges

3 – Badgez-vous vous-même !

Pour voir un peu plus en profondeur comment cela fonctionne, j’ai suivi les conseils de François Jourde et créé mon premier badge ‘curieux des badges‘ sur achievery. L’idée est d’offrir à tous ceux qui le souhaitent la possibilité de s’auto-attribuer un badge. L’utilité de ce badge est de découvrir l’outil, pour moi du côté émetteur, et pour vous, du côté destinataire. Cela m’offre aussi la possibilité de mieux connaître mon lectorat (qui lit ? qui est assez motivé pour demander ce badge ? …)

Je vois un intérêt particulier pour ce type d’autobadge dans les MOOC. En effet, nombreux sont ceux qui évaluent l’efficacité d’un MOOC par rapport au nombre de participants qui sont allés jusqu’au bout du parcours. Il me semblerait plus judicieux de proposer à chaque participant une autoévaluation du MOOC dans son processus d’apprentissage tout au long de la vie en précisant ce que le MOOC lui a apporté : des connaissances, des compétences, des contacts avec des nouvelles personnes, … autant d’éléments qui participent à l’apprentissage et que chaque apprenant peut évaluer avec pertinence, non ? Il me semble que c’est une autre façon de voir l’évaluation de la réussite dans un MOOC qui peut avoir son intérêt.

Voici quelques remarques par rapport à ce premier badge :

  • Je n’ai pas encore trouvé comment faire un badge totalement auto-attribué. En fait, vous postulez au badge et je dois approuver (valider) votre demande. Ce fonctionnement me déçoit un peu, j’aurai bien aimé pouvoir offrir une solution vraiment auto-attribuée. Peut-être que quelqu’un me guidera vers la solution …
  • De même, je n’ai pas vu comment attribuer un badge à un groupe. Ce serait pourtant intéressant d’avoir un unique badge, accessible à tous les membres du groupe, qui rassemble les traces d’activité.
  • Enfin, j’aurai bien aimé aussi pouvoir proposer une échelle de badges, par exemple pour valoriser l’entraide entre pairs. On pourrait ainsi avoir par exemple le badge de bronze qui valide 2 aides effectives, le badge d’argent qui en valide 5 et le badge d’or qui en valide 10.

Comme vous pouvez le voir, je débute dans le domaine et suis ouvert à tous les conseils que chacun pourrait me prodiguer…Alors n’hésitez pas à réagir !