Prodagéo… 15 ans déjà !

Un ami m’a sollicité pour présenter mon parcours de blogueur à des responsables de formation. Plutôt que de vous partager la présentation de 30′, je vous propose un pecha-kucha… Ça oblige à être synthétique…

Si vous êtes intéressé par les contenus présentés, suiviez les liens :

N’hésitez pas à réagir ou à partager votre expérience, les commentaires vous sont ouverts …

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Accompagnement dans un MOOC

Les MOOC sont à la mode, mais une question se pose quant à la participation des inscrits : comment les mobiliser dans la durée ? Comment susciter chez eux engagement et persévérance ? L’accompagnement peut être un élément de réponse.

1 – Communauté et groupes

Une des caractéristiques des MOOC est le nombre d’inscrits et ainsi la communauté des participants. Cette communauté est une vraie richesse mais elle ne suscite pas spontanément l’engagement. Je pense qu’une personne peut attendre de la communauté mais ne s’impliquera que dans un groupe, sous-élément de cette communauté (A ce sujet, il est intéressant de revoir la causerie de Marcel Lebrun et Christophe Batier sur groupe et réseaux). Ainsi la communauté pourrait être vue comme un ensemble de groupes qui se chevauchent, se recoupent, se construisent et se séparent, au fil du MOOC. Il me semble que si la communauté a un caractère impersonnel, le groupe tient plus du relationnel ‘proche’. Il paraît ainsi intéressant d’analyser le fonctionnement d’un accompagnement au MOOC en utilisant le prisme de l’apprentissage en groupe.

2 – MOOC et apprentissage en groupe

J’avais déjà abordé la place du groupe dans le triangle pédagogique à partir du tétraèdre de Faerber, modifié ci-dessous.

Tétraèdre pédagogique, nouvelle version. D'après Faerber.

Tétraèdre pédagogique, nouvelle version. D’après Faerber.

Si l’on se place dans le cadre d’un MOOC, on peut adapter ce tétraèdre comme suit :

  • l’apprenant a accès à la communauté à travers un ou plusieurs groupes,
  • l’enseignant peut regrouper plusieurs personnes : équipe de formateurs du MOOC, accompagnateurs, pairs compétents, …

En s’appuyant sur les différentes faces de ce tétraèdre, on peut voir les difficultés que peut rencontrer un apprenant dans un MOOC et les outils que l’on peut mettre en place pour l’aider et le soutenir dans son parcours (ce qui correspond à l’accompagnement).

face du tétraèdre difficultés rencontrées pistes pour lever les difficultés
enseignant / apprenant / savoir organisation temporelle Les rencontres sur site permettent d’institutionnaliser le temps de l’apprentissage.
accès aux ressources Forum, FAQ. Les membres ‘bienveillants’ de la communauté apportent leur aide et leur expertise, par exemple en créant des tutoriels
apprendre à apprendre Apport méthodologique, fiches méthodologiques
Un ‘parcours guidé’ peut être organisé autour de rencontres sur site ou à défaut, d’un blog. Ce parcours propose des pistes pour s’approprier les notions abordées. C’est ce que j’ai essayé de mettre en place lors des rencontres hebdomadaires ainsi qu’avec le blog d’accompagnement à ITyPA2.
enseignant / apprenant / groupe apprendre à collaborer, partager avec le groupe Les rencontres sur site permettent un partage oral, un échange de pratiques, de réflexions sur les questions abordées par la formation. L’oralité en lieu clos fait moins peur que l’écrit en ligne…
Le ‘parcours guidé’ à travers un blog peut proposer un questionnement et susciter un échange à travers les commentaires du blog. L’objectif est ici d’inciter les personnes à oser franchir le pas, partager en ligne, s’affranchir de la peur de s’exposer.
enseignant / savoir / groupe collaborer pour apprendre L’idée est alors de susciter des activités collaboratives : co-découverte, co-apprentissage, co-construction de connaissances. C’est ce qui se passe dans le MOOC GdP dans la certification par équipe.
apprenant / savoir / groupe les participants s’organisent en autonomie pour apprendre Vous avez gagné ! BRAVO !

Présenté avec ce tétraèdre, on voit bien que le principe même de l’accompagnement est que l’enseignant (dans le vocable du tétraèdre) s’efface petit à petit pour arriver à la dernière face du tétraèdre qui correspond au social learning : on n’a plus besoin de formation pour apprendre, on est inséré dans une communauté avec qui on apprend de manière collaborative.

En visionnant la table ronde ‘tutorat dans les MOOC‘, on entend que lors du MOOC ITyPA2, 4 niveaux d’accompagnement (ou d’autonomie) ont été envisagés :

  • l’autonomie : tout à fait adaptée pour toutes les personnes qui sont à l’aise avec les outils web et l’apprendre à apprendre : cela ne concerne pas tout le monde …
  • les « fiches balises » qui apportent un accompagnement méthodologique sur l’apprendre à apprendre.
  • l’entraide entre participants, qui permet de résoudre de nombreux problèmes techniques et d’appropriation d’outils.
  • L’accompagnement par les partenaires qui proposaient des rencontres sur site et quelques blogs en ligne pour faire vivre ‘une expérience’ à ceux qui ne pouvaient se déplacer.

On retrouve bien de nombreux éléments cités dans le tableau ci-dessus.

3 – MOOC et rythme

Il me semble que l’un des aspects essentiels de l’engagement et de la persévérance dans ce type de parcours tient au rythme qui est donné.

Deux éléments fondamentaux d’un MOOC connectiviste soutiennent la participation en créant un rythme, une dynamique :

  • Les conférences (ou interventions) hebdomadaires qui apportent du contenu et font le point sur les informations du cours.
  • Les lettres quotidiennes qui relatent les ‘points chauds’ du MOOC.

Je pense que l’accompagnement doit prendre sa place dans ce rythme,  en contretemps par rapport au rythme ‘fondamental’ du MOOC. Ainsi, si les conférences du MOOC ont lieu le jeudi (comme pour ITyPA), l’accompagnement (rencontres sur site ou publication des billets de blog) doit se prévoir autour du lundi. Cela crée une sorte de dialogue entre le MOOC et l’accompagnement. En ayant la progression du MOOC à l’avance, on peut construire la progression de son accompagnement et orienter les interventions autour des problématiques qui nous semblent pertinentes et adaptées au public concerné (la progression mise en place pour les GRETA de Bourgogne est accessible ici).

La multiplication de ‘parcours guidés’, chacun adapté à un public cible, mais partagé avec toute la communauté, pourrait apporter une vraie plus-value pédagogique aux MOOC. Tout participant pourrait ainsi butiner d’un parcours à l’autre et se construire sa formation dans le MOOC. Une telle approche pourrait aider chacun à s’orienter, se repérer  et intégrer la logique connectiviste. De plus, ce partage de ‘parcours guidé’ peut s’assimiler à la contribution ‘en nature’ d’un organisme qui souhaite s’appuyer sur un MOOC pour former son personnel.

4 – Conclusion

Je suis convaincu que l’accompagnement dans un MOOC peut apporter une réelle plus-value à la formation initiale en apportant une contextualisation, un soutien méthodologique et une dynamique motivante. Cet accompagnement vise à développer l’autonomie dans l’apprentissage. Le partage et la mutualisation de ces accompagnements pourrait être très riche…

Toutes ces réflexions sont très fraîches et nécessitent d’être affinées : n’hésitez pas à réagir pour que nous avancions ensemble sur ce sujet …

Un cours ? Un MOOC ? Non, un ‘classe-MOOC’ !

J’ai participé au MOOC ITyPA et j’ai beaucoup aimé. L’ambiance, la dynamique, l’émulation, les relations, … C’était vraiment une belle expérience, merci à ceux qui me l’ont fait vivre ! Maintenant, je trouverais sympa de proposer à nos étudiants une expérience comparable, mais comment faire ?

ITyPA a été suivi par plusieurs étudiants de différentes écoles d’ingénieurs (Centrale Nantes et Télecom Bretagne) et ils ont exprimé le besoin d’un cadre pour les soutenir dans ce dispositif ‘déroutant’. Nos étudiants de BTS ne seront sûrement pas plus à l’aise, toute la question est alors de voir comment articuler ce cadre. On a deux possibilités :

  1. On crée un MOOC et on organise des temps de rencontre en local pour ‘échanger, expliquer, soutenir …
  2. On construit une formation en présentiel facilement transférable, et on organise autour une dynamique de réseau et d’échange.

Je suis actuellement en train de réfléchir à la deuxième piste. Il faut donc voir comment mettre en place un module facilement transférable puis organiser une couche ‘sociale’ inter-formation.

1 – Une formation en présentiel facilement transférable

Alors ça ! Ça tombe bien ! On a justement un module de rentrée d’initiation au travail d’équipe (quoi de plus transversal ?). L’idée est de faire travailler les étudiants, en groupe, pendant une semaine, sur un sujet d’actualité. La semaine est banalisée pour ce projet.

Il y a deux ans, ils avaient travaillé sur les réseaux sociaux (si vous voulez plus de détails sur la version 2011 du projet, c’est par ici : avant, pendant, après). Un planning avait été établi sur 5 jour (je vous en présente une version simplifié) :

  • jour 1 : constitution des équipes, définition des problématiques d’étude,
  • jours 2 à 4 : construction collective de ressources sur la problématique (carte mentale, quizz, présentation orale),
  • jour 5 : présentation des productions et relecture de la semaine,

Pour que cela soit le plus transférable possible, il faut que le thème d’étude puisse concerner le plus grand nombre de formations. Pour l’instant, j’imagine quelque chose comme :

« open data, big data, long data, quantified self, dataviz : un monde de données ! »

Je pense qu’un tel sujet est d’actualité et peut intéresser aussi bien des ingénieurs que des journalistes, des agriculteurs ou des sociologues (et la liste n’est pas exhaustive !).

2 – Mettre en place une dynamique de réseau étendu

Une fois que le cadre local de la formation est posé et que plusieurs institutions sont positionnées pour participer, il faut créer une dynamique pour que des liens se créent entre étudiants des différentes formations.  Pour cela, on va s’appuyer sur internet et reprendre quelques principes des MOOCs.

Pourquoi ne pas demander aux étudiants de tenir un journal de bord (personnel ou du groupe) sur un blog, par exemple pour présenter son travail et ses découvertes (qui peuvent être en lien avec le sujet d’étude ou ses méthodes de travail ou la dynamique du groupe, ou ….) ?

Les productions étudiants peuvent alors être multiformes (textes, audio, vidéo, graphiques) et publiques. Ensuite, il reste à agglomérer les différents flux en un même espace pour en faciliter l’accès. La mise à disposition des travaux de chacun permet à tous d’y accéder et de créer des liens entre groupes travaillant sur des sujets comparables ou complémentaires.

Dave Cormier dans une de ses présentations sur les MOOC propose une participation qui s’organise en 5 temps, je vous propose ma lecture de ces 5 temps dans un tel ‘classe-MOOC’ :

  • s’orienter : se repérer dans le dispositif. Les enseignants locaux sont là pour rassurer, aider, soutenir les étudiants et expliquer le fonctionnement du dispositif.
  • s’afficher : le premier billet de chaque groupe concerne la problématique choisie pour la semaine, cela devrait permettre de vite créer des liens entre participants.
  • réseauter : il faudra inciter les étudiants à parcourir les travaux de l’ensemble des participants et réagir par des commentaires, des partages de points de vue, … (c’est très facile à dire mais j’ai bien conscience que ça ne se décrète pas: c’est donc un point à travailler)
  • se regrouper : une fois que les liens entre les différentes problématiques proposées seront repérés, il est dans l’intérêt des étudiants de s’appuyer sur les travaux des autres groupes. On n’est pas dans le ‘copillage’ mais dans la co-ellaboration.
  • se fixer des objectifs : La problématique est déjà définie, mais quelle est la production la plus adaptée pour présenter notre travail ? En quoi notre travail est complémentaire des autres productions et apporte une richesse par son point de vue spécifique ?

la dynamique ainsi proposée est d’avancer tous ensemble pour progresser tous ensemble.

3 – Mais pourquoi monter un tel dispositif ?

D’abord, pour développer des compétences nécessaires au 21è siècle : écrire en ligne, se construire un réseau, utiliser un réseau social pour travailler, chercher de l’information de qualité et collaborer en présence et à distance. Je trouve que cela fait déjà beaucoup de bonnes raisons, non ?

Ensuite, pour intégrer à ce dispositif n’importe quel professionnel qui souhaiterait apporter sa contribution, même minime, au projet. Il serait aussi intéressant d’avoir quelques interventions au cours de la semaine (vidéo, billet de blog, tout est possible …). J’aimerai bien par exemple, avoir le point de vue d’un élu sur l’open data, d’un sportif sur l’utilisation des données pour améliorer ses performances, d’un journaliste sur l’évolution de son métier avec l’émergence du journalisme de données, … pas vous ?

De plus, la participation d’acteurs professionnels donnerait du crédit aux travaux de nos étudiants et c’est une source importante de motivation.

4 – Et ça se concrétise quand ?

L’idée est de proposer ce dispositif pour la mi-septembre (parce que c’est la période qui convient bien pour notre BTS). Maintenant, si une pression est très forte pour le proposer à un autre moment, on peut toujours en discuter.

il y a quand même quelques détails à approfondir :

Quelle solution adopter pour agréger les flux ?

Faut-il une plate-forme spécifique, dans l’esprit de ce qui s’est mis en place pour ITyPA ?

Il me semble essentiel de proposer un ‘guide du prof’ pour présenter les objectifs, expliquer la démarche, les aider et les soutenir dans leur appropriation du dispositif. pour cela, j’attends toutes vos questions !

Voilà, l’idée est lancée, maintenant, si vous êtes intéressés, manifestez-vous. Ce sera avec plaisir que nous construirons ensemble ce projet !
Si vous ne savez comment participer, vous pouvez toujours apporter votre enthousiasme : c’est énorme ! 😉

Un peu d’analyse réflexive, s’il vous plaît …

J’ai déjà présenté ici l’initiation à l’analyse réflexive mais je ne suis pas encore satisfait des résultats de la méthode auprès de mes étudiants. J’ai donc pris le parti de travailler à partir d’un cas concret pour leur expliquer ce que j’attendais. Je leur ai présenté ma relecture de notre travail depuis le début de l’année puis nous avons pris le temps d’en discuter ensemble.
Je vais donc vous présenter un état des lieux puis les conclusions que nous avons tiré ensemble de cet exercice.

La relecture

  • Je souhaite initier les étudiants à l’analyse réflexive pour développer leur capacité à apprendre en projet et, plus généralement, tout au long de leur vie.
  • Chaque étudiant est titulaire d’un blog, intégré à l’ENT (Espace Numérique de Travail).
  • Les cours sont découpés en modules de 15 jours. Je souhaite un article de blog par quinzaine pour formaliser les apprentissages, aussi bien méthodologiques que techniques ou technologiques.
  • Le constat est un peu décevant : peu d’étudiants font l’effort de formaliser leur apprentissage et quand ils le font, le contenu est relativement pauvre.

Analyse personnelle

  • Ce que je demande est trop dur / abstrait / éloigné des étudiants.
  • Les étudiants ont besoin d’être aidés pour repérer les compétences mises en œuvre pendant une activité ainsi que le niveau de maîtrise attendu. Cela peut se faire avec le groupe classe pour préciser les grandes lignes mais il faut que chacun fasse ensuite le point personnellement : personne ne peut le faire pour eux …

Analyse des étudiants

  • Il faut plus préciser les compétences réellement évaluées sur une activité : On peut en effet créer une situation où les étudiants mettent en œuvre plusieurs compétences et ne pas toutes les évaluer de façon sommative.
  • Les étudiants attendent plus de soutien pour ce travail d’analyse : ils en comprennent l’intérêt mais se sentent dépassés par la difficulté de la tâche. Pourquoi ne pas prendre un temps de relecture régulièrement ? Cela permettrait de clarifier les objectifs de l’activité, les compétences mises en œuvres, expliquer les difficultés rencontrées et les méthodes utilisées pour les résoudre en essayant le plus possible de partir de leurs réflexions. Le rôle de l’enseignant est alors de faciliter les échanges et de mettre en relief les points importants sur lesquels les étudiants vont devoir se positionner dans leur analyse personnelle.
  • Il faut être plus clair entre le travail demandé, l’objectif visé et l’évaluation : cela me rappelle une discussion de M. Lebrun et C. Batier sur l’alignement pédagogique : c’est sûrement un point à travailler.

  • L’outil blog proposé est trop figé, les étudiants ne le trouvent pas ergonomique et regrettent de ne pas pouvoir plus se l’approprier. (personnalisation du thème, entre autre)
  • Une telle présentation ‘exemple’ leur permet de mieux comprendre le travail attendu et la méthode à mettre en œuvre.

Finalement, l’exercice demandé est de haut niveau, puisqu’on est au plus haut de la taxonomie de Bloom et cela présente une réelle difficulté pour les étudiants. J’en tire 2 conclusions quant à ma pratique pédagogique :

  • Une phase d’aide à la relecture est nécessaire pour accompagner les étudiants et les faire entrer dans la démarche.
  • Une présentation claire de chaque module de formation sous forme de syllabus apporte une lisibilité nécessaire aux étudiants. Cela permet aussi de travailler la concordance objectifs/méthodes/outils/évaluation

l'alignement pédagogique selon Claude Magnan

Il n’y a plus qu’à se mettre au travail pour concrétiser ces pistes !

Pour l’année prochaine : portfolio et co-construction …

Depuis cette année, nous organisons plus notre pédagogie  sur une approche par projets ou problèmes (selon les thématiques) afin d’impliquer plus les étudiant et de proposer des activités qui ont du sens (voir ici pour des références sur la motivation). Cette approche doit être soutenue par les enseignants pour aider les étudiants à structurer leurs apprentissages. Nous avons constaté au cours de cette période de ‘découverte’ que les étudiants ont besoin de soutien et de structure dans deux dimensions spécifiques :

– les connaissances
– les méthodes de travail

Autant les connaissances à acquérir sont les mêmes pour tous les étudiants, autant chacun a ses propres méthodes de travail et d’apprentissage. Il nous a donc paru utile de prévoir 2 outils pour répondre à ces 2 besoins :

– une base de connaissances construite collectivement (sans doute sous la forme d’un wiki) où, à tour de rôle, chacun sera responsable de rédiger / relire et corriger / mettre en lien avec l’existant, la (ou les) fiche(s) en lien avec le thème.
– un portfolio, où chacun pourra structurer ses méthodes de travail, avancer dans la définition de ses forces et de ses faiblesses (sans doute à partir d’un blog).

Voici ci-dessous une présentation synthétique de la complémentarité de ces deux dispositifs.

intégration du portfolio et d'une base de connaissances co-construite dans notre pédagogie

Enfin ci-dessous, vous avez les principaux bénéfices que nous comptons en tirer :

Formalisation : de tels outils permettent aux étudiants d’avoir un cadre pour les soutenir dans leurs apprentissages  (organisation, création de liens entre les différentes notions, structuration)
Capitalisation : cette organisation permet de rendre visible la capitalisation des acquis au cours de la formation (aussi bien du point de vue du contenu dans la base de connaissance que pour l’analyse réflexive dans le portfolio),
Anticipation : ces outils permettent à nos étudiants de préparer l’avenir : révision, recherche d’emploi ou de formation ultérieure,
Présentation : Les étudiants devraient ainsi apprendre à présenter correctement des informations ou des réflexions personnelles,
Évaluation : Les différentes productions des étudiants serviront de support pour leur évaluation,
Collaboration : A force de lecture croisées, d’échanges de points de vues et de pratiques, les étudiants devraient mieux travailler en équipe.

Une première analyse théorique étant faite, il reste à mettre en place ces 2 outils d’ici septembre …

Des nouvelles de la collaboration pour la veille

Les espaces de travail du projet de collaboration pour la veille commencent à s’organiser… Les veilleurs animent :

– un wiki où ils structurent les sources d’information à suivre
– un blog en guise de journal de bord

De leur côté, les informaticiens présentent ces informations sur une page personnalisable que nous appellerons ‘univers’ pour reprendre l’appellation netvibes. Voici les liens vers les espaces déjà créés :

– facebook : le wiki, le blog
– communauté de pratique : le wiki, le blog, l’univers
– réseaux sociaux : le wiki, le blog
– twitter : le wiki, le blog, l’univers
– buddy press : le wiki, le blog
– e-réputation : le wiki, le blog

Il reste encore deux sujets qui n’ont pas décollé : e-Portfolio et identité numérique mais ils seront vite ajoutés à la liste.

Toute la difficulté va maintenant résider dans la cohérence entre les sources repérées par les veilleur (présentées dans les wikis) et leur intégration dans le portail : c’est un des aspects de la collaboration. Un autre aspect de cette collaboration qu’il sera intéressant de suivre est de voir si les veilleurs vont demander aux informaticiens d’apporter leur éclairage technique sur le sujet traité et comment cela peut s’organiser.

N’hésitez pas à parcourir ces espaces et à y apporter vos commentaires.

les blogs de veille

Les blogs de veille collaborative commencent à pointer leur nez. Voici la liste complète pour accéder à chacun d’enter eux :

Boucle locale
Mesure de déplacement et pression
Méthodes agiles
Vision en industrie
Design Pattern
Supervision
Virtualisation

Tous ces blogs sont regroupés sur la page « Veille Collaborative » de l’espace netvibes de Prodagéo …

Le principe de l’exercice est le suivant : en groupe, des étudiants d’IUT Information-Communication veillent sur un des sujets ci-dessus et animent un blog. Ils doivent y présenter aussi bien leur démarche de veille que les résultats de leur travail. Les étudiants de BTS IRIS (informatique) commentent les billets pour orienter les recherches. On allie l’expertise méthode des uns et l’expertise métier des autres. De plus, les étudiants informaticiens ont la responsabilité d’appliquer au blog une charte graphique définie.

Un nouveau projet qui démarre

Cela fait quelques temps que je vous parle de veille collaborative, de co-construction du savoir, …
Voici la présentation d’un projet de veille collaborative telle qu’elle a été faite qux étudiants des 2 formations (BTS IRIS et IUT info-com) de Dijon qui se sont réunis il y a quelques jours dans les locaux de l’IUT.
Ce projet se déroule de mi-janvier à fin mars 2009. Le scénario du projet est disponible ici.

Nouvelle charte graphique !!!

Les habitués s’en rendent tout de suite compte, la présentation de Prodagéo a été modifiée. Un grand MERCI à Pierre et son équipe qui ont mis au point le logo que vous pouvez voir à gauche ainsi qu’une charte graphique que je me suis empressé d’appliquer …

N’hésitez pas à me faire part de vos remarques et impressions !!!

Un scénario pour la veille collaborative

Voici une représentation graphique du scénario du projet de veille collaborative entre les étudiants du BTS IRIS du lycée Eiffel et ceux de l’IUT info-Com (2 formations de Dijon).

scenario_veille_collaborative2

Voici la liste des différents sujets abordés :

– les méthodes agiles de gestion de projet
– les superviseurs
– les mesures de pression et déplacement
– la boucle locale
– la virtualisation
– les design pattern
– les capteurs de vision et leur utilisation industrielle

Dès que les blogs de veille seront en place, les différentes adresses seront diffusées largement …